Un départ en douceur
C’est sous un ciel clair et une brise timide que nous avons quitté le port d’Antibes. Le vent se faisait désirer, nous obligeant à jouer avec les voiles pour grappiller chaque nœud possible. Pas de quoi entamer notre bonne humeur : l’équipage avait déjà trouvé son rythme, entre manœuvres coordonnées, sourires complices et premiers quarts partagés.
Le vent se lève… et l’équipage aussi !
Passée la douceur du départ, la Méditerranée nous a réservé une nuit un peu plus sportive. Le vent s’est levé progressivement, jusqu’à atteindre 20 nœuds. Moogli a alors révélé son caractère marin . À bord, pas une once de panique — juste de l’adrénaline, de la concentration, et ce plaisir brut de naviguer sous les étoiles avec un bateau qui répond au doigt et à l’œil.
Escale à Calvi : le répit bien mérité
L’arrivée à Calvi, en milieu de journée, a été un moment magique. Les premières lueurs sur la citadelle, les sourires un peu fatigués mais fiers : un vrai tableau de marins heureux. Le temps d’une glace sur le quai, de quelques éclats de rire, puis d’un bon repos avant de remettre le cap sur Antibes le samedi matin.
Le retour : le vent dans le dos, les souvenirs plein la tête
Le retour a été plus clément, avec des conditions idéales pour une belle glisse sous code 0. Le mot d’ordre : plaisir. Les manœuvres étaient désormais fluides, presque intuitives. Moogli avançait avec aisance, porté par un équipage qui, en quelques jours, était devenu une vraie tribu.
Une régate, une aventure humaine
Au-delà de la performance, La Croisière Bleue version Moogli 2025 restera dans nos mémoires comme une parenthèse de sororité en mer. Naviguer entre femmes, c’est aussi se prouver que la mer n’a pas de genre, seulement du respect pour celles et ceux qui la comprennent.
Alors, rendez-vous l’année prochaine… peut-être avec un vent plus capricieux, mais toujours le même esprit d’équipe et de liberté